LE FIGARO: Le premier ministre, qui a réitéré mardi à Beaune son appel à «l'unité nationale» face à la crise, estime qu'aucun établissement financier européen «ne devait être acculé à la faillite».
François Fillon au chevet des banques menacées par la crise. Alors que les gouvernements belges, français et luxembourgeois ont injecté ensemble 6,4 milliards d'euros dans Dexia mardi matin, le premier ministre François Fillon a affirmé dans l'après-midi, en clôture des journées parlementaires du Nouveau Centre à Beaune (Côte-d'Or), sa «conviction qu'aucune grande banque européenne ne devait être acculée à la faillite».
«Les Etats doivent assumer leurs responsabilités afin de garantir la sécurité des déposants et le fonctionnement de l'économie», a-t-il lancé, soulignant que la faillite de Dexia «aurait provoqué un effondrement d'autres établissements financiers». «Nous ne laisserons pas un établissement financier tomber», a-t-il insisté, et l'Etat utilisera «tous les moyens qui sont à notre disposition, sans dogmatisme». «Lorsqu'il faudra faciliter l'adossement d'une banque à une autre en Europe, nous l'encouragerons. Mais lorsqu'il faudra, comme nous l'avons fait avec Dexia, prendre une participation directe, nous le ferons aussi». Fillon : «Nous ne laisserons pas tomber les banques» >>> Samuel Potier (lefigaro.fr), avec AFP | 30.09.2008
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